Les échanges internationaux
I – LA PROGRESSION DES ECHANGES INTERNATIONAUX
1 – L’ouverture des économies
a) La mesure de l’ouverture des économies (doc.1 p.46)
La présence d’infrastructures (ports, aéroports, réseau ferroviaire, réseau routier) est une condition nécessaire à l’échange avec le reste du monde. Observer l’étendue de ces infrastructures pourrait fournir une indication sur l’ouverture d’une économie. Les statistiques chiffrées des échanges nationaux fournissent une indication plus précise. Le volume des importations et exportations comparé à la richesse nationale permet de mesurer l’ouverture des économies.
Un taux élevé peut traduire une dépendance de l’économie nationale aux importations de l’étranger, ou, à l’opposé, un secteur de l’exportation particulièrement dynamique. Voire une conjonction des deux phénomènes avec une économie qui s’inscrit pleinement dans la mondialisation à la fois par le volume de ses importations et par celui de ses exportations. Ce qui est le cas de la France.
b) Répartition des exportations et importations de la France par types de produits (doc.2 p.46)
Les exportations et importations françaises concernent principalement des biens (à 80%). Les services sont plus minoritaires (20%). Un même bien peut être à la fois importé et exporté : ex. l’automobile. Ceci est du à la « demande » qui réclame de la variété et de la différence. Ainsi nous exportons nos voitures françaises et nous importons des voitures allemandes.
(Si l’on regarde la structure des importations de la France, on voit que l’industrie représente 76% du total ; ce sont surtout des biens d’équipement et des biens intermédiaires, destinés à la production. Egalement des ressources énergétiques car la France est dépendante à cet égard. Enfin des biens de consommation finale (textile, automobile, etc.) qui nous font dire qu’une partie de la demande domestique de biens est satisfaite par le reste du monde. Quant aux services ils sont