De nos jours en France, nous parlons d'élite au singulier, "l'élite de la nation", restreinte ou au pluriel les "élites qui nous gouvernent", définition à un caractère général. Ces élites ne regroupent qu'une petite partie de la population, avec les individus les meilleurs dans leur domaine d'activité. Elles forment une classe sociale particulière, la bourgeoisie, qui devient de plus en plus difficile d'accès, et qui a su conquérir une place dominante dans le système de production a travers l'histoire.
En quoi les élites sont-elles plurielles et limitées d'accès ?
Pour répondre à cela nous allons voir dans un premier temps la pluralité des élites et dans un deuxième temps nous allons nous intéresser au fait que les évolutions contemporaines tendent a limiter l'accès à cette catégorie.

L'élite, ou aussi appelée "l'élite de la nation", oppose de manière dichotomique les individus les meilleurs dans leur domaine d'activité, ceux qui émergent du lot, aux individus moyens. On retrouve cette opposition particulièrement dans le domaine de la gestion de la chose publique. L'élite est donc synonyme d'élite gouvernementale, ou encore élite dirigeante, et désigne entre autres les individus dans la politique, ou encore participant "ouvertement ou de façon occulte à l'élaboration des décisions importantes affectant la vie d'un pays ou les relations internationales".
Ensuite il est question des élites, couramment appelées "élites qui nous gouvernent", qui suggère l'état d'une société diversifiée et d'un régime pluraliste ( s'opposant ainsi à tout ensemble social relativement homogène ) où l'on fait référence aux personnes qui se trouvent en position prééminente dans les différentes sphères d'activité, où l'on apporte également un intérêt important sur les positions acquises et les fonctions exercées. L'on peut distinguer deux conceptions sous-jacentes, comme quoi les élites sont en compétition autour du même objet ou a contrario les différentes élites spécialisées,