Les épitaphes

981 mots 4 pages
REICH Caroline

Les épitaphes romaines

[pic]
Image d’une épitaphe trouvée à Genève

Les croyances : A l’époque romaine, la mort était considérée comme une souillure, surtout lors des morts violentes. L’accomplissement de rites lors de la cérémonie de funérailles servait à préserver les vivants du mort. Pour les Romains, le mort vit sous terre, dans la tombe avec une demi-vie, une existence dont la seule distraction est le repas que la famille partage avec lui lors de certaines fêtes religieuses. Pour les Romains, les âmes, une fois séparées du corps étaient des Mânes. Pour les Romains, l’âme du défunt descendait aux Enfers, le royaume de Pluton, celle ci y était jugée et recevait le châtiment pour les fautes commises ou bien la récompense de ses bonnes actions. Puis le défunt arrivait d'abord sur la rive du Styx et il devait, pour le franchir, payer une obole à Charon, le passeur. Si le mort n'avait pas d'argent, son ombre errait sur les bords du fleuve et revenait tourmenter les vivants sous forme de fantômes. Une fois le fleuve franchi, l’âme du mort se trouvait devant la porte des Enfers, gardée par le chien Cerbère, monstre mythologique à trois têtes. Puis l’âme se présentait devant les trois juges Eaque, Minos et Rhadamanthe. Les âmes les plus méritantes accédaient à l’Elysée, sinon elles allaient dans le Tartare.

Les rites funéraires : Les rites les plus pratiqués, selon les époques, étaient l'incinération et l’inhumation. Au moment de la mort, l’agonisant est posé sur le sol, une fois mort un proche lui ferme les yeux et recueille par un baiser son âme qui s’échappe. Suit alors la lamentation funèbre : les proches appellent le défunt trois fois par son nom et il y a des cris de douleur pour vérifier qu’il est bien mort et ne pas l’enterrer vivant mais aussi montrer sa tristesse afin d’éviter sa colère. Après les cérémonies de l'adieu, de la toilette et de l'exposition, un héraut annonce à la cité que tel citoyen « a

en relation

  • grec
    1078 mots | 5 pages
  • Damien hirst
    340 mots | 2 pages
  • Nouveaux réalistes en Europe
    5390 mots | 22 pages
  • Anthologie sur la mort-préface
    1372 mots | 6 pages
  • De la nature, lucrèce
    400 mots | 2 pages
  • Anthologie les fleurs du mal
    3683 mots | 15 pages
  • Anthologie de dix poémes
    2391 mots | 10 pages
  • Au plein jour de la nuit
    1158 mots | 5 pages
  • Analyse lettre a mecenee
    622 mots | 3 pages
  • A-t-on raison de penser que saint-denys garneau et émile nelligan présentent, dans cage d'oiseau et les corbeaux, une même vision de la fatalité ?
    726 mots | 3 pages
  • 18965340 101 MQ dev2F 3 BERA14529307
    929 mots | 4 pages
  • Cage d’oiseau et Les Corbeaux, une même vision de la fatalité
    1038 mots | 5 pages
  • Antigone
    389 mots | 2 pages
  • Les surmas
    2613 mots | 11 pages
  • Les prytanes
    3986 mots | 16 pages