Les épitaphes
Les épitaphes romaines
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Image d’une épitaphe trouvée à Genève
Les croyances : A l’époque romaine, la mort était considérée comme une souillure, surtout lors des morts violentes. L’accomplissement de rites lors de la cérémonie de funérailles servait à préserver les vivants du mort. Pour les Romains, le mort vit sous terre, dans la tombe avec une demi-vie, une existence dont la seule distraction est le repas que la famille partage avec lui lors de certaines fêtes religieuses. Pour les Romains, les âmes, une fois séparées du corps étaient des Mânes. Pour les Romains, l’âme du défunt descendait aux Enfers, le royaume de Pluton, celle ci y était jugée et recevait le châtiment pour les fautes commises ou bien la récompense de ses bonnes actions. Puis le défunt arrivait d'abord sur la rive du Styx et il devait, pour le franchir, payer une obole à Charon, le passeur. Si le mort n'avait pas d'argent, son ombre errait sur les bords du fleuve et revenait tourmenter les vivants sous forme de fantômes. Une fois le fleuve franchi, l’âme du mort se trouvait devant la porte des Enfers, gardée par le chien Cerbère, monstre mythologique à trois têtes. Puis l’âme se présentait devant les trois juges Eaque, Minos et Rhadamanthe. Les âmes les plus méritantes accédaient à l’Elysée, sinon elles allaient dans le Tartare.
Les rites funéraires : Les rites les plus pratiqués, selon les époques, étaient l'incinération et l’inhumation. Au moment de la mort, l’agonisant est posé sur le sol, une fois mort un proche lui ferme les yeux et recueille par un baiser son âme qui s’échappe. Suit alors la lamentation funèbre : les proches appellent le défunt trois fois par son nom et il y a des cris de douleur pour vérifier qu’il est bien mort et ne pas l’enterrer vivant mais aussi montrer sa tristesse afin d’éviter sa colère. Après les cérémonies de l'adieu, de la toilette et de l'exposition, un héraut annonce à la cité que tel citoyen « a