Lettre à menecé
Dans la lettre à Ménécée ( 4e-3e siècle avant Jésus Christ) publiée dans > en 1999 , Epicure nous dit qu'il faut philosopher pour être heureux et donc avoir du plaisir. Le seul bien est ainsi le plaisir. Le paragraphe 10 que nous étudions évoque clairement l'intention de l'auteur qui nous invite à distinguer les avantages et les inconvénients d'un désir afin de choisir les bons et refuser les mauvais, car ce sont ceux là qui font de nous des êtres malheureux à la recherche de plaisirs toujours plus luxurieux. Nous devons ainsi faire les bons choix pour parvenir à une > . Par conséquent, faut il rechercher tous les plaisirs ? Epicure nous répond que non. Au contraire, il faut privilégier le plaisir qui contribue à >. Nous nous intéressons dans cette partie à la pathologie de la souffrance et du désir et plus précisément à la réflexion du désir. Il y a notamment dans la Lettre à Ménécée, une hiérarchie des douleurs, celle de l'âme étant plus dure à supporter que celle du corps.
Dans un premier temps, clarifions le problème du désir : son étymologie '' dé '' signifie ''privation'' et ''siderare'' évoque l'astre. Ainsi, le désir créer un état de choc émotionnel lié à la souffrance d'un manque. L'homme désire donc ce qu'il n'a pas et ce désir est une promesse de bonheur. Nous recherchons le « que lorsque nous souffrons de son absence », c'est pourquoi il faudrait avoir « une vision claire des différents désirs » afin d'écarter « le manque de plaisirs » et par conséquent la douleur provoquée par