Lettre 1ère guerre mondiale
Bien sûr nous avions encore nos fameux gourdins et nos dagues à pousser mais nous avons découvert une arme qui était jusque là pas tellement utilisé: La grenade. La bataille de la somme fut mes mois les plus difficiles dans les tranchées. J’ai vue des camarades mourir et j’ai dû me replier nombre de fois. Malgré tout nous arrivions certains jours plus calmes à entretenir les tranchées avec des corvées ménagères et le lendemain nous pouvions être réveiller par le cri du
«branlebas» du combat. Telle était notre réalité quotidienne. À la tombée de la nuit on m’envoyait souvent faire du repérage dans le no mans land. Je savais que c’était très dangereux mais c’était un sacrifice nécessaire pour donner de l’information cruciale aux alliés sur la position de l’ennemie. Quand je suis partie pour la guerre je te l’avais dit que ma principale motivation était de servir mon pays même si c’était au péril de ma vie. Et dieu sais que