Lettre de m. ferraud à sa madame.
Ma chère et tendre épouse, je ne puis vous assurez à quel point je vous ai aimé. Je me remémore avec plaisir les douces dernières années passées à vos côtés. Quand nous allions nous promener dans le parc en plein printemps, nos heures durant à parler de tout et de rien, les jeux que nous avions inventé et joué pendant des jours .. Tout cela risque fortement de me manquer. Nous nous sommes rencontrés un peu par hasard.. et Dieu sait que le hasard fait bien les choses ! Vous êtes arrivée comme une fleur dans ma vie, juste au bon moment. Je peux désormais vous avouer que vous êtes apparue pile quand j'avais besoin de vous. Aurais-je peut-être des remords de mettre servi de vous ? Non, du tout. Nous avions tous deux un but en nous mariant. J'avais besoin de votre richesse, et vous d'un mari. Je fus ravi de l'avoir été ! Comme je l'évoquais avant, je garderai mille souvenirs de notre histoire.
Certain meilleurs que d'autres.. Je dois aussi vous avouer que parfois, votre attitude peut déplaire. Ne serait-ce que par votre manière de vous exprimer. Le volume de votre voix et votre timbre ne sont pas ce que nous pourrions attendre. Et ce que vous pouvez raconter n'intéresse que vous. Il se peut que je sois le seul à vous le dire, car tous ceux qui ont reçu l'éducation adéquate, savent se tenir.. Sous-entendu, contrairement à vous. Vos vices prennent une partie importante dans votre vie. Je ne sais si vous vous en rendez compte.. Apprenez à vous tenir à table. Vous n'arrivez jamais à l'heure à nos repas. Ceci étant plus grave encore lorsque nous déjeunions avec des convives.. Vous vous donnez un aspect animal en léchant votre assiette. A table, il y a des couverts .. ce n'est pas pour rien ! Quand une