Lettre fongecif
Les objectifs fixés vous semblent inatteignables, votre hiérarchie ne vous soutient plus, et pour couronner le tout, vous devez faire face à une réorganisation. Vous vous sentez remis en cause, lâché par tous… Et le doute s’empare de vous. Le malaise grandit, mais la peur vous paralyse. Comment réagir ? Conseils de coachs.
1. Accepter les moments de creux sans culpabiliser
Déculpabiliser, c’est le mot d’ordre de Thierry Chavel, coach de dirigeants et auteur de Coaching de soi. « Paradoxalement, il est bon de s'autoriser à avoir peur de perdre confiance. Mais surtout, il est important de renoncer à vouloir la regagner très vite et à tout prix. Trébucher, douter fait partie de la vie. Il est normal et sain de perdre confiance dans un environnement perturbé. Ces moments de creux sont essentiels car ils sont l’occasion de s’arrêter un moment sur soi, de réfléchir à ses motivations profondes et d’interroger sa façon de fonctionner. »
2. Établir un diagnostic de son malaise
Poser un diagnostic est essentiel pour comprendre et agir de façon adaptée sur son malaise. Avez-vous perdu confiance en vos compétences, votre potentiel, votre équipe, votre patron, votre entreprise ?
Interrogez-vous aussi sur le déclencheur de ce doute. Y a-t-il eu des événements précis qui ont ébranlé votre confiance ? « On a parfois tendance à mélanger les genres, remarque Thierry Chavel. Une vexation essuyée au boulot ne signifie pas que l’on est hors-jeu. Certains incriminent leur situation professionnelle alors que c’est un motif d’ordre personnel qui les déstabilise. »
Ne pas rester isolé. D’un avis unanime, il est difficile de mener ce diagnostic seul ; on manque en effet souvent de recul quand on se sent mal. Un collègue (qui a de la bouteille), un responsable RH, un délégué du personnel, le médecin du travail, un coach : quelle que soit la personne, il est vital de ne pas rester seul avec ses doutes. Parler permet de «