En ce mercredi 29 septembre, nous célébrons également le 108ème anniversaire de la mort du célèbre écrivain français Emile Zola.
Originaire d’Aix-en-Provence, Zola fut sûrement l’un des écrivains les plus influant de la littérature française : le pilier fondateur du naturalisme. Après avoir été recalé par deux fois au baccalauréat en 1859, le jeune Zola trouve un emploi chez Louis Hachette. En 1663, il devint critique littéraire ; ce qui lui permit de s’élever socialement et de se faire une place dans le milieu. Quelques années plus tard, il fut mis en contact avec Gustave Flaubert qui devint son « père spirituel ». Il connut un réel succès grâce à sa célèbre fresque des « Rougon-Macquart ».
Mais, partout dans le monde on ne retient le nom d’Emile Zola que par son engagement dans l’Affaire Dreyfus ; qui, nous le rappelons est une erreur judiciaire sur fond d’antisémitisme. La victime est Alfred Dreyfus, un français de confession juive. Zola fit paraitre un premier article dans le Figaro en 1897, il y déclare que : « La vérité est en marche et rien ne l’arrêtera ». Le 13 janvier 1998, parait dans le journal « L’Aurore » une lettre titrée « J’Accuse… ! ». Un titre choquant qui eut d’énormes répercussions aussi bien en France que dans le reste du monde. La vérité sur l’Affaire est dévoilée au grand jour. La réaction du gouvernement ne se fait pas attendre, Zola est assigné pour diffamation. Le procès Zola fut une véritable bataille, l’avocat de l’écrivain fit citer 200 témoins. Cela ne suffit pas, Zola est condamné à un an de prison et à 3000 francs d’amende. Il dut s’exiler en Angleterre jusqu’à la fin du procès. Emile Zola déclare ne jamais avoir regretté un seul instant son engagement dans cette affaire, dans ses notes il écrit : « Ma lettre ouverte est sortie comme un cri. Tout a été calculé par moi, je m'étais fait donner le texte de la loi, je savais ce que je risquais». Le seul combat que Zola mena pour les honneurs fut son entrée à l’Académie française.