Lettre persanes-le roi et le pape (montesquieu)
Le texte suivant est extrait de la lettre XXIV du roman. Il s’agit là d’un courrier envoyé par Rica à son ami Ibben. Il y décrit la vie parisienne comme le jeune persan la découvre à son arrivé dans la capitale.
Aussi pouvons-nous nous demander comment Montesquieu donne t’il une portée subversive à ce texte.
Nous verrons dans un premier temps la portée subversive de ce texte, avant de porter notre attention sur les moyens de la satire.
I. La portée subversive de cette lettre
Idées subversives : Idées qui vont à l’encontre de l’ordre établi.
L’embarras de Paris
Dès les premières lignes, Montesquieu nous dépeint « l’embarras » parisien avec :
- Des verbes de mouvement : « descendu », « marcher », « courent », « volent », « vais souvent à pied », « vient après moi », « me passe », « me croise »...
- Scène de rue : « Un homme vient après moi [...] m’avait pris ».
- « Il n’y a point de gens au monde qui tirent mieux partie de leur machine que les français » à Critique de la soif de vitesse des français qui se manifeste aussi par une comparaison : « les voitures lentes d’Asie [...] tomber en syncope »
- « mouvement continuel » à impression de grouillement.
- « Les maisons y sont si hautes