Lettre d'intention
Issue de l’ordonnance du 23 Mars 2006, le nouvel article 2322 Du Code Civil entend la lettre d’intention comme « l’engagement de faire ou de ne pas faire ayant pour objet le soutien apporté à un débiteur dans l’exécution de son obligation envers son créancier. »
La lettre d’intention est donc le procédé par lequel une personne, le garant, souligne l’intention qu’il a d’adopter un comportement de nature à permettre au débiteur de tenir son engagement envers le créancier. Né de la pratique des affaires, la lettre d’intention permet alors à une société mère de s’engager, selon des termes et donc un engagement plus ou moins important, à ce qu’une de ces sociétés filiales soit en mesure de remplir ces engagements auprès de son créancier, le plus souvent une banque. En pratique les termes choisit pour qualifier le degré d’engagement apparaissent ainsi assez imprécis car la société mère qui souhaite rassurer le créancier n’entend par pour autant assumer les mêmes obligations qu’un veritable garant comme la caution par exemple. Aussi selon la précision des termes employés ou même selon la terminologie ce ceux-ci l’engagement de la société mère ne pourra apparaitre que comme un simple engagement moral, ou à l’inverse, comme un véritable