Lettre à Ménécée Synthèse
Questions :
§1 : Épicure pense que si l'on diffère de la philosophie, on diffère du bonheur. Il considère qu'il ne faut pas cesser de philosopher, que l'on soit jeune ou vieux, « car jamais il n’est trop tôt ou trop tard pour travailler à la santé de l’âme ». Il rapproche les bienfaits de la philosophie a un sorte de « thérapie de l'âme ». Pour Socrate au contraire, et comme pour la plupart des philosophes, la philosophie est une discipline à laquelle il n'est possible de se livrer qu'après une longue initiation. L'étude des sciences permet de se préparer à la philosophie qui n'apporte le bonheur qu'après une longue pratique. Seul l'homme mûr peut donc jouir pleinement de la philosophie. Celle-ci s'oppose très clairement à celle d'Épicure.
§2-3 : Dans le premier paragraphe, Épicure fait part de sa croyance en l'existence et en l’immortalité des dieux. Il conseille au peuple de tenter d'imiter les dieux. Cependant dans le second paragraphe, Épicure s'oppose à l'opinion publique religieuse quant à la nature des dieux. Il pense que le fait de punir les mauvais et de récompenser les bons n'est qu'une superstition humaine. Sa critique de la religion est donc basée sur cette superstition.
§4-5 : Selon Épicure, la mort n’est qu'une étape vers le bonheur pour nous. Elle n’est donc pas à appréhender car elle constitue une fausse persécution de l'esprit. Cette connaissance de la nature de la mort permet de jouir de la vie limitée dans sa durée. Épicure aborde donc les faits qui nous font redouter la mort : la peur de la souffrance du décès et le fait de ne plus connaître les plaisirs de la vie.
§6a : Épicure distingue deux formes de désir : les désirs naturels et les désirs vains. On peut diviser ces catégories en trois types : ceux qui sont nécessaires au bonheur ( l'amour ) , ceux qui le sont pour le bien-être du corps ( sport ) , ceux encore qui sont strictement vitaux ( se nourrir ).
§6b : Tout plaisir