Dunkerque, ce 15 février 2011
A Monsieur Mario Vargas Llosa
Cher Monsieur Vargas,
Mon professeur de français, Mr Albisou, m'a donné il y a quelque mois, la lecture de votre oeuvre La tante Julia et le scribouillard. Aujourd'hui, il m'invite à vous écrire afin de vous faire part de mes sentiments et de mes impressions concernant ce roman. A première vue, j'avais peur de lire cette oeuvre, bien que l'inscription " Prix nobel de littérature 2010" était rassurante. j'avais peur car c'est un sacré pavé tout de même que vous avez écrit, et je tiens à vous dire, voici mon principal reproche, qu'en quatrième de couverture il est assez frustrant de connaitre d'avance la fin du livre que l'on s'appréte à lire! Vous nous dîtes que votre amour avec Julia triomphera, c'est toute l'intrigue du roman qui est dévoilé! Cependant, je trouve l'alternance de votre histoire d'amour avec les feuilletons de Pedro Camacho très interressants: même si on est coupé de l'histoire, c'est avec plaisir qu'on lit lors des premiers chapitres pairs les feuilletons et on est aussi très heureux du retour à votre romance avec Julia. Je dirais que c'est un procédé surprenant, auquel je n'étais pas habituée mais qui se révéle plaisant. J'admire votre idée originale et votre style. Notez que je précise que c'est avec plaisir qu'on lit seulement les premiers chapitres pairs car, au moment où Pedro Camacho s'emméle dans ses personnages, l'histoire devient vraiment incompréhensive. Quel plaisir peut on tirer de devoir lire plusieurs fois une même phrase, de devoir même faire des retours en arrières pour seulement essayer de comprendre, et qu'au final, rien n'est comprehensif? Celà à vraiment été une déception pour moi, parceque vraiment, les premiers feuilletons et le début des autres étaient géniaux! Je les ai dégusté