Lettre à un jeune professeur, résumé
Il aborde son sujet en définissant la tâche de professeur comme un métier d’expert que seule une véritable formation peut leur conférer. Outre le bagage initial acquis, il leur faudra mettre en exergue un petit quelque chose qui fait toute la différence, une dimension cachée de la profession. Une perpétuelle quête qui permet de donner un sens au projet d’enseigner, un savoir-faire empreint d’une touche de passion de transmettre des connaissances permettant à chacun de s’assumer pleinement dans la vie quotidienne. Ce quelque chose est qualifié « événement pédagogique » car il constitue une véritable osmose qui amène le maître à éprouver autant de joie à enseigner que l’élève à apprendre ! Cela suscite à ses yeux un véritable frisson procurant le sentiment d’avoir touché à l’essentiel qui justifie l’engagement dans la profession. Cette approche distingue leur activité de celle d’autres corporations mais n’abolit pas les difficultés et la nécessité de s’investir dans le travail.
Il s’attache dans un second temps à démontrer que, nonobstant les multiples différences entre l’enseignement primaire et le secondaire, la profession est identique. En effet, il s’agit, au travers de composantes différentes dont notamment les matières scolaires et le public cible, de procurer aux élèves les clés de la transmission du savoir. Ainsi le professeur doit, à la fois, permettre à chaque élève de se confronter avec un savoir qui le dépasse et lui fournir l’aide nécessaire pour se l’approprier tout en lui réclamant un engagement personnel et en lui fournissant les matériaux nécessaires à la réussite de l’apprentissage. Il faut pouvoir assumer conjointement la présentation des savoirs et le suivi de leur appropriation.