Lettre à un premier commis voltaire
Genre du texte : (ouverte = distribuée ou publiée dans des périodiques)
Lettre ouverte ( à un subalterne dans les administrations = commis) C’est un article indéfini, on ne sait pas de qui il s’agit. Puisqu’elle est ouverte, elle est écrite pour le public (relève du théâtre avec la double énonciation = 2 destinataires) Il s’agit ici, d’un cas de double énonciation car il s’agissait au départ à être destiné au premier commis, in fine, il est adressé ouvertement à la société.
Registres : comique (l.1), polémique et satirique
Thème : La censure
Dénonciation : censure étatique
Proposition : limitation de la censure ainsi que de la liberté de jugement du public
Thèse : Ce n’est pas à l’Etat de décider de ce qui est publiable ou non, mais au public de choisir dans l’offre la plus large car la censure doit se limiter à la répression de la diffamation.
Par quels moyens, Voltaire dénonce-t-il la censure étatique ? Comment revendique-t-il la liberté d’expression ?
I/ La dénonciation de la censure A. Approche générique (genre de la lettre ouverte) B. Traiter la censure
II/ La revendication de la liberté d’expression A. L’éloge des belles lettres B. La liberté d’expression et individuelle
De la lettre à la lettre ouverte : a) Système énonciatif de la lettre traditionnelle : ❖ Mention d’un destinataire « à un premier commis) ❖ La date « 20 juin 1733 » ❖ Adresse directe « vous » ❖ Règle élémentaire de la courtoisie épistolaire « monsieur », « belle » Ligne 1
Avec sa phrase d’entée courtoise « rendre service aux belles lettres », il s’agit d’une antiphrase. Les éléments arrivent juste après …
Le sous-entendu ne dure pas longtemps , car tout de suite il dévie à la ligne 12 par « vous me dites que », cela suppose un entretien, un échange avec son destinataire (pourtant l’échange n’a probablement jamais existé)
Ce discours indirect rapporté qui mime