lettres le romantisme
Le Romantisme apparaît à la fin du XVIIème siècle et désigne avec une nuance péjorative ce qui rappelle la sentimentalité, la fantaisie, les intrigues des récits fictifs. Au XVIIIème siècle, le sens évolue. Le style, le genre ou l’image « romantique » désignent désormais ce qui s’écarte des normes et des règles fixées par les auteurs classiques.
Le Concept
« On sent le romantique, on ne le définit pas » Sébastien Mercier, Néologie.Il n’y aurait en fin de compte que DES romantismes, voire seulement des auteurs romantiques : ainsi s’expliqueraient des difficultés d’ordre diachronique (où commence et où finit le romantisme ?). Ainsi le concept du romantisme apparaît comme une synthèse de faits, riche et structurée, propre à caractériser une séquence d’évènements littéraires.
Les écoles romantiques
Au moment où s’exténue la littérature impériale, Les Méditations (1820) de Lamartine sont une révélation. Désormais le genre romantique possède son premier monument à l’ombre duquel se regroupent bientôt des disciples de Chateaubriand : Emile Deschamps, Hugo, Vigny…
Stendhal mûrit les théories qu’il exposera dans son Racine et Shakespeare (1823-25) déclarant un « combat à mort (…) entre le système tragique de Racine et celui de Shakespeare ». Il réclame une abolition des règles qui briment la tragédie des conventions. Il définit le romantisme comme l’unique modernité « l’art de présenter aux peuples les œuvres littéraires qui dans l’état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible »
Le romantisme d’Hugo se déclare et s’amplifie vers 1827. Il se proclame dans la préface de Cromwell qui exige une totale réforme de la scène. Il constitue autour de lui un «Cénacle » de jeunes poètes et dramaturges. Il dira « La liberté dans l’art, la liberté dans la société, voilà le double but auquel doivent tendre d’un même pas tous les esprits conséquents et logiques. » Le triomphe d’Hernani de