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« AUSSITÔT QU’IL ÉTAIT LÀ… » • QUESTION • SUJET
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• Ayez soin de souligner les points communs entre les trois textes dans cette vision du couple, de la société et de la morale.
Pour réussir les questions : voir guide méthodologique.
C O R R I G É
• Le corpus – qui comporte des textes des XIXe et XXe siècles – propose, à travers le regard que trois jeunes femmes portent sur l’homme qu’elles aiment, des images de la relation homme-femme, marquées par le poids des valeurs sociales et morales.
• Bien que la relation de ces femmes avec l’homme qu’elles aiment soit vécue de différentes façons (l’héroïne de Balzac est l’amante du comte d’Aiglemont, Gwennola reçoit la demande en mariage de l’archiduc et le personnage de Sarraute est une jeune épouse), ces hommes exercent sur ces femmes qui les idéalisent un ascendant très fort et elles adhèrent aux représentations traditionnelles de la virilité dominatrice et de la féminité, émotive, faite de douceur, d’obéissance, d’acceptation. Le comte d’Aiglemont et l’archiduc d’Autriche incarnent des valeurs aristocratiques, héritage d’une société où les qualités militaires conféraient une suprématie naturelle.
• Chez Balzac, la jeune fille est d’abord sous le « charme » physique des
« heureuses proportions » de son amant ; le bel officier brille par ses qualités de cavalier qui s’impose à sa monture aussi bien qu’à ceux qui l’entourent.
Dans le monde idéal et convenu de Delly, les privilèges de la naissance et des
« quartiers de noblesse » de l’archiduc s’accompagnent de qualités humaines
« supérieures » qui lui valent l’« admiration » de sa fiancée.
• Le mari, chez Sarraute, représente une version édulcorée de ces modèles ; sa supériorité se fait moins distante, son autorité plus amicale (il se moque de sa jeune femme qu’il appelle « grosse bête »), mais il continue à affirmer, à ordonner et sa femme se complaît dans son rôle : elle