francais- devloppement Manelle Aderdour P10
I- L’horloge, l'Allégorie du temps qui passe
Le premier vers de ce poème commence par une réelle apostrophe de l’horloge
'' « Horloge ! '' Vers 1. Ce procédé a pour but d’interpeller le lecteur sur le symbole fort qu’est l’horloge tout le long de ce poème. En effet, ce poème
« l'horloge » est une allégorie du temps. En outre, le terme « dieu » est une réelle déification, c’est-à-dire que l’horloge est amenée au rang de divinité, elle est alors bien …afficher plus de contenu…

À l’oral, la répétions de ces consonnes simulent réellement le son du temps, c’est-à-dire le « tic-tac » du temps qui passe. De même, plus loin, « effroi »v.3 est un rappel du champ lexical de la peur du vers
1. En effet, le lecteur a peur de la mort, c’est pour ça que le poète utilise le terme le « cœur plein d’effroi »v.3. Enfin, dans ce dernier vers de cette strophe, il est intéressant de se pencher sur la valeur du temps du verbe « planteront » v.
4. Ici le futur possède une valeur de certitude, mais également de vérité générale. La conjugaison de ce verbe renforce la déification, on est sûr que quelque chose arrivera, il n’y a pas d'alternative : cela doit se passer. Cette idée est une réalité comme le montre l'adverbe de temps « bientôt » v. …afficher plus de contenu…

Comme évoqué dans la première strophe Manelle Aderdour P10 de ce poème, Baudelaire émet une allégorie « chaque instant »v.7. Cependant, ce n’est plus l’horloge qui est personnifiée, mais le temps. L’horloge est une allégorie du temps qui passe. Afin d’appuyer au possible cette allégorie, le poète crée une hyperbole « dévore » v. 7. Néanmoins, « dévore » peut-être également vu comme une véritable animalisation du temps, car "dévorer" est un verbe généralement utilisé pour les animaux. Enfin, dans le dernier vers de ce mouvement, Baudelaire utilise « sa saison »v.8 comme un euphémisme qui montre la brièveté de la vie. En somme, ces huit premiers vers du poème « L’horloge » expriment l’horloge comme une véritable allégorie du temps. L’horloge se veut effrayante