liaisons dangereuses lettre 141
Texte 4 : le dénouement
La Princesse de Clèves est un personnage hors norme dès la parution du roman en 1678. L’héroïne éponyme créée par Mme de Lafayette incarne un idéal moral qui correspond aux préoccupations de l’homme du XVIIème siècle. En effet, cette jeune femme s’illustre par sa fermeté inébranlable face aux tentations de sa passion réciproque pour M. de Nemours. Les dernières lignes du roman achèvent la peinture de ses qualités affermies par les épreuves : la mort de son mari dont elle tient son amant pour responsable, l’aveu de son amour et le renoncement à tout commerce avec M. de Nemours, sa retraite dans les Pyrénées suivie d’une grave maladie. Ce dénouement raconte l’acharnement de M. de Nemours pour satisfaire sa passion qui se heurte au refus catégorique de Mme de Clèves avant de diminuer et s’éteindre avec le temps. Ainsi ce dénouement balance-t-il entre le romanesque d’une fin en coup de théâtre et une fin conforme aux attentes créées par l’histoire de la Princesse de Clèves. D’une part, M. de Nemours multiplie les efforts pour conjurer la fin funeste que Mme de Clèves impose à leur passion : cette situation est digne d’une fin de tragédie. En revanche, l’exil volontaire et le renoncement à une passion coupable marquent l’accomplissement de la destinée de l’héroïne dans un dénouement sans surprise.
I- Un dénouement tragique
1. Le destin
l.1-2 verbes de perception+ l.l.2 le poids, l’importance ; l.35 dessein
l.29 il fallut : tournure impers. ; l.36 le temps et l’absence à M. de Nemours pressent le caractère irréversible de la situation : Mme de Clèves se coupe du monde et de lui à victoire du destin auquel il faut se plier : M. de Nemours est le jouet de forces qui le dépassent
2. La souffrance de M. de Nemours
l.32 une passion la plus violente, la plus naturelle et la mieux fondée qui ait jamais été : gradation, superlatifs
lexique mort+ souffrance +échec à sentiment –