Liaisons dangereuses, rapport de lecture niveau troisième
En 1792,un livre fait fureur dans toutes les librairies de Paris. Il s’agit des Liaisons dangereuses ou Lettres recueillis dans toute une société et publiées pour l’instruction de quelques autres. Rien ne laissait présager à Pierre Ambroise François Choderlos de Laclos le succès colossal que rencontre-rait le seul roman qu’il ait jamais écrit. Mais, peut-on réellement dire que ce livre est un roman ? En effet, dans sa préface, l’écrivain explique que les faits qu’il relate sont réels et qu’ il n’a fait que recueillir la correspondance qui les évoquent. Mais cette affirmation se heurte au scepticisme des éditeurs et de nombreux lecteurs. Mais il n’empêche que le public est conquis par l’œuvre. A cette époque, la littérature libertine et le style épistolaire sont très à la mode. Le mystère dont s’entoure l’ouvrage-nombre de noms et de lieux se voient remplacés par des astérisques et la date à laquelle se déroule les évènements n’est pas mentionnée-fascine le lecteur. La fin tragique le surprend, bien qu’elle soit plus ou moins évoquée dans le titre. Tous les facteurs de séduction du public du 18ème siècle sont présents.
Résumé La Marquise de Mertheuil, désirant se venger de son ancien amant le Comte de Gercourt, demande à son ami le Vicomte de Valmont de séduire Cécile de Volange, la fiancée du Comte, comme il l’a fait pour de nombreuses femmes. Mais le libertin refuse, celui-ci tentant déjà de nouer une liaison avec la plus vertueuse femme de France : madame la Présidente de Tourvel. Madame de Mertheuil, amusée par ce défi qu’elle pense insurmontable, conclut un marché avec le Vicomte. Si il parvient à présenter une preuve écrite de sa réussite, la Marquise lui accordera une nuit avec elle. Pendant que Monsieur de Valmont peine à séduire sa future victime, la Marquise trouve un nouveau pion pour exécuter sa vengeance en la personne du Chevalier de Danceny. Son amour-réciproque-pour Cécile de Volange, à défaut d’ être extrêmement fort,