L’être humain est sans cesse à la recherche d’outils pour donner un sens à sa vie. Certaines personnes considèrent que les relations sociales entretenues avec les autres sont primordiales pour assurer la quête du bonheur. La plupart des fréquentations se caractérisent par de très bons liens de confiance ou de complicité et d’autres sont identifiées à la compétition ou à la rivalité. Choderlos de Laclos démontre bien cette réalité dans Les liaisons dangereuse, roman épistolaire, qu’il rédige en 1782, à travers deux personnages en particulier. La marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont sont deux personnages principaux de ce roman qui sont constamment en lien et ils entretiennent une relation importante. Dans l’extrait des lettres deux et quatre, nous pouvons constater qu’ils vivent une relation où ils sont à la fois complices et rivaux. En effet, la confiance et les intérêts qu’ils ont en commun nous indique clairement qu’une grande complicité règne entre eux. D’autre part, la marquise de Merteuil se croit supérieur au vicomte de Valmont. Par conséquent, une compétition s’installe entre ses deux personnages, ce qui nous laisse percevoir qu’ils vivent à la fois une rivalité. Tout d’abord, la vive complicité qui règne entre la marquise de Merteuil et le vicomte de Valmont est causée en partie par les intérêts qu’ils ont en commun. En effet, le vicomte et la marquise sont voués à une vie de libertinage et de malhonnêteté, car ils sont toujours en quête de relations amoureuses. D’ailleurs, dans la lettre deux du récit, la Marquise de Merteuil demande à Valmont de l’aider à se venger de son ex-mari, M. de Gercourt. Pour se faire, elle demande au vicomte d’utiliser ses capacités de séducteur pour faire de Cécile de Volange (prétendante de M. de Gercourt) sa nouvelle victime, afin de ruiner leur futur mariage. Valmont répondra à cette demande de la façon suivante : « Souvent même je désire de les mériter de nouveau, et de finir par donner, avec vous, un exemple