Liberalisation financiere
Evidence empirique
Wajih KHALLOULI
Slim TOUNSI
Résumé : Ce papier a pour objectif de vérifier empiriquement l’effet de la libéralisation de l’échange des services financiers sur la croissance économique en menant une analyse comparative entre les pays de la région MENA (Moyen Orient Nord Afrique) et d’autres pays émergents et développés d’autres régions. Dans le plus part de travaux empiriques, les échanges des services financiers sont mesurées via le marché de capitaux bien que les activités bancaires représentent 80% des services financiers. Ainsi, nous proposons dans cet article, de mesurer la libéralisation de l’échange des services financiers par l’intensité de la présence commerciale bancaire étrangère ainsi que par les engagements pour la libéralisation du secteur des échanges des services bancaires au sein de l’OMC. Nous testons ces deux mesures dans un modèle de Panel dynamique en utilisant le GMM en système de Blundel et
Bond (1998). Sur la base des résultats que nous avons obtenus à l’aide de données sur 20 pays émergents et en développement et sur un horizon de 9 ans allant de 1997, date de la signature des accords jusqu’à 2005, nous n’avons pas pu établir des résultats clairs sur la contribution de la libéralisation des échanges des services bancaires dans la croissance économique. Par ailleurs, notre analyse comparative entre les pays MENA et d’autres régions, nous a permis de dégager quelques résultats significatifs. En effet, contrairement aux résultats de la région Sudest Asiatique confirmant la relation positive entre la libéralisation des services bancaires et la croissance économique, nos résultats avec seulement les pays MENA ont plutôt vérifiés une relation négative et significative. Ces résultats laissent conclure que la politique de protection du secteur bancaire en appliquant des restrictions, a permis à ces pays MENA d’assurer un