Liberté, égalité, fraternité
La devise Liberté, Egalité, Fraternité est née pendant la Révolution française. Au départ, cette devise fait partie d'un courant de pensée révolutionnaire, correspondant à un slogan contestataire. Il s'agit donc à ce moment plus d'une revendication que d'une devise. On la retrouve en effet à ce moment à côté d'autres slogans tels que « Salut, Force, Union ». Au cours de l'histoire, elle est tantôt oubliée, tantôt revendiquée par les différents mouvements révolutionnaires mais ce n'est que le 27 février 1848 que la II°République l'adopte comme devise officielle de la France. Elle marque un tournant décisif au niveau politique. Elle accompagne et légitime la démocratie naissante avec l'adoption du suffrage universel masculin, la Création de la Commission du Luxembourg entre autres. Elle représente à cet instant précis tout ce à quoi le peuple français peut prétendre. C'est à partir de ce moment historique que cette devise va prendre tout son sens comme illustration de la république naissante. Elle sera à deux reprises remise en question, notamment sous le régime de Vichy où la propagande nazie supplante les autes slogans. Elle est enfin définitivement adoptée avec la constitution de 1946.
Ses trois éléments Liberté, Egalité, Fraternité sont définis par la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1793. La liberté englobe le droit à l'ensemble des libertés fondamentales, dont le droit de s'exprimer, de penser, de se réunir. Cette maxime implique aussi la notion de liberté associée au respect des