Liberté, Egalité, Fraternité,

Liberté, Egalité, Fraternité sont les trois devises de la république Française. L’acclamation maçonnique se compose souvent du ternaire sacré » Liberté, Egalité, Fraternité » Malapert, Orateur du Suprême Conseil du Rite Ecossais à écrit : je le cite :
« Pour la pratique de la vie nous avons cherché une formule capable de réunir toutes les conditions désirables, « Liberté, Egalité, Fraternité » Cette devise répond le mieux aux aspirations des maçons. Elle fut précitée par l’un de nos frères du nom de Claude de Saint Martin. La puissance du vrai est si grande que la devise révélée par Saint Martin éblouit les yeux. Les trois mots « Liberté, Egalité, Fraternité », disposés dans cet ordre indiquent ce que doit être une société bien réglée. Tous les ateliers les ont acceptés et les plus grands hommes de la révolution Française en ont fait la devise de la république française. Il faut attendre la fin du XVIII ème siècle dit « des lumières », période marquée par le rationalisme philosophique et l’exaltation des sciences ainsi que par la critique de l’ordre social et de la hiérarchie religieuse, principaux éléments de l’idéologie politique qui fut au fondement de la R évolution Française. Les écrivains et les philosophes de l’époque étaient convaincus qu’ils venaient d’émerger de siècles d’obscurité. D’entrer dans un nouvel âge illuminé par la raison, la science et le respect de l’humanité. Associées par Fénelon à la fin du XVIII ème siècle, les notions de’ Liberté, Egalité, Fraternité’ sont pour la première fois évoquées lors de la révolution Française. Lors de la constitution de 1948 la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » est définie comme « un principe » de la république. La devise ainsi instituée se fait l’écho de la Déclaration des Droits de l’Homme. Elle est l’expression de cette nation qui revendique des droits pour les individus qui la composent. Boudée par le second empire, cette devise finit par s’imposer