Liberté autorité
Environ 7 personnes vivent dans les 5 m² d’une cabane faite de planches, de plaques de tôle et de divers matériaux de récupération. dans un bidonville, chaque habitant a des milliers de voisins, guère mieux logés, ainsi que de nombreux chats et chiens errants, des insectes et des rats, transportant le plus souvent des maladies. De plus, les habitants n’ont pas accès à l’eau courante.
Le soir, dans certains bidonvilles, il est parfois possible de se connecter aux lignes électriques et ainsi s’éclairer. Sinon c'est la flamme de la bougie qui donne la lumière avec tous les risques que cela peut comporter, compte tenu de l'absence de pompiers (sécurité).1 Il n'y a pas non plus de commerces, d'écoles, de banques. de médecins (donc de médicaments, de soins). Les femmes accouchent souvent seules sur des matelas sales, sans accès aux soins ou installations sanitaires. Les taux de mortalité des enfants des bidonvilles sont très élevés et principalement dûs à la diarrhée, pneumonie, paludisme, rougeole et VIH.
Si Mumbai est une des mégapoles les plus peuplées de la planète, elle est aussi réputée pour être une de celles où les inégalités socio-spatiales sont les plus importantes. Dans toute l'agglomération, s'étendent des milliers de bidonvilles (habitations précaires établies sans droit de propriété sur des terrains délaissés), dont celui de Dharavi qui s'étend sur une superficie de 2,5 km2 et qui accueille plus de 300 000 habitants, soit une densité d'environ 120 000 habitans au km2. Le manque de logement fait que ces bidonvilles soient surpeuplés de personnes SDF vivant dans des huttes, des cabanes, voire même sur les trottoirs.