Il existe diverses conceptions de la liberté et c’est ce problème de difficulté à définir les choses en philosophie qui nous traverse jour après jour. Il est pourtant nécessaire de réfléchir à ces notions afin de clarifier leur sens car la réflexion, la recherche alimentent l’homme, elle le fait progresser. Cette recherche qui n’aboutie finalement à un résultat qui en lui-même ne sera jamais satisfaisant est appelé la zététique par les grecs. Le philosophe Alain dit : « Penser c’est peser » autrement dit il faut penser pour évaluer les choses. Ainsi notre réflexion sur la liberté représente une douleur que l’on ne pourra effacer car nous sommes toujours dans la volonté à chercher la certitude qui hélas ne sera jamais trouvée étant donné que nous vivons dans le « Hic et Nunc » soit un monde fini. Le sens de la liberté que nous donnons n’est alors jamais satisfaisant puisque c’est un questionnement perpétuel. Tout acte de la vie nous amène alors à philosopher sur la liberté. Cette douleur de contradiction entre la réflexion et la liberté nous amène donc à penser, à réfléchir afin de vaincre cette dernière tout au moins à la réduire. La réflexion nous amène à défendre des valeurs ainsi que la liberté peut également nous amener à défendre ces mêmes valeurs. Cependant, la liberté est une propriété naturelle de l’être humain (nous naissons libres et égaux en droits devant la loi)et a une certaine limite car c’est l’homme, qui grâce à la réflexion, la fait évoluer. La liberté est innée chez l’homme contrairement à la réflexion qui n’est que méthode à une évolution de la condition humaine. Ainsi, la liberté doit-elle être reçue telle que la vie nous l’offre menant à une vie trop définie ou doit-elle être réfléchie pour atténuer nos angoisses afin de s’offrir un bonheur plus profond, se sentir plus fort et différent des autres grâce à cette réflexion ? L’inertie de réflexion chez l’être humain lui impose très certainement un bonheur trop superficiel, lisse. Loin de