Librairie
Le livre est considéré comme un bien (objet) de consommation culturelle, au même titre que les DVD, Cds, et jeux vidéo, et tous les téléchargements.
La vente de la totalité des biens culturels en France du 1er janvier 2013 au 31 juillet 2013 a baissé de 5 %.
Causes : baisse du pouvoir d'achat, hausse des prix...Les gens cherchent plus à se nourrir, se loger.
Détails du chiffre d'affaires :
DVD : -13,9 %
Cds : -13,3 %
Jeux vidéo : -3,6 %
Livres : -0,4 %
On voit que malgré la crise, le livre se maintient. Ce chiffre comprend bien sûr la vente traditionnelle en librairie, mais aussi la vente en ligne et le téléchargement de livres numériques. Pas la presse.
Le plus gros chiffre d'affaires sur les 4 reste celui du livre, avec 1,73 milliards d'euros.
-DVD : 0,45 M€
-Jeux vidéo : 0,38 M€
-Musique : 0,28 M€
Total : 3M€
Le livre se maintient, donc. A prendre en compte le fait que le livre se vend sous plusieurs formes, et à des points de vente différents, d'où la nécessité d'affiner les statistiques selon les circuits de vente :
1) Librairies générales : 28 % des ventes
2) GSS (Grandes Surfaces Spécialisées) : 28 %
3) Proximité + spécialisées + Internet : 27 %
4) Hypermarchés : 12 %
5) Supermarchés : 5 %
La librairie générale traditionnelle résiste par rapport aux autres (fermeture de Virgin, entrée en bourse de la Fnac, franchisation des espaces culturels Leclerc...).
La loi Lang (prix unique du livre) a plusieurs objectifs :
-empêcher les grosses entreprises de s'assurer le monopole du marché en faisant couler les petites
-promouvoir la diffusion de la culture pour tous (dans une moindre mesure avec l'apparition d'Internet)
L'objectif principal est en fait d'empêcher le livre de subir la même crise que le disque : la vente de Cds est désormais aux mains des grosses entreprises qui sont les seules à décider de ce qui doit être écouté.
Avec la loi Lang, l'éditeur est le seul à décider du prix du livre, qui est d'ailleurs directement imprimé sur chaque exemplaire.