Libre échange
Les consommateurs qui profitent de la multiplicité des biens et services et de la baisse des prix permises par le commerce extérieur, ne sont pas prêts à accepter n’importe quel produit étranger : l’exemple de la vache folle anglaise, des OGM ou du bœuf aux hormones américains, indiquent que les différents pays n’ont pas les mêmes acceptations du risque alimentaire. Les français sont plus exigeants que les anglais ou les américains, ils ne veulent pas de ces importations.
Conclusion : Face aux libre-échangistes qui montrent l’augmentation de la production mondiale si chaque pays utilise ses avantages absolus ou relatifs. Les protectionnistes n’ont pas tord de montrer les risques pour les consommateurs, les industries nouvelles ou vieillissantes et la Balance des Paiements. Le libre échange a des avantages dans une zone regroupant des pays de même niveau de développement. Mais un libre échange intégral entraînerait une perte pour les secteurs relativement faibles, nous avons donc besoin de protection. Les zones de libre échange pratiquent ainsi un certain protectionnisme vis-à-vis des pays ne faisant pas partie de la zone. Mais il ne faut pas non plus pratiquer une protection trop forte car il est négatif de trop s’enfermer dans ses faiblesses. Il ne faut ni s’interdire tout recours au libre échange, ni au protectionnisme. Tous deux sont obligés de coexister car ni l’un ni l’autre ne procurent d’avantages dominants. Tous les pays accepteront-ils un jour de respecter les autres