Libre-échange et protectionnisme
I) Le libre-échange
Certains auteurs préconisent le libre-échange entre les pays car ils lui reconnaissent des vertus: bonne répartition des ressources entre les pays, division du travail plus efficace, ce qui accroit la croissance économique des pays concernés.
Pour Adam Smith, chaque pays a intérêt à se spécialiser dans la production du bien pour lequel il est le plus efficace, celui pour lequel il a un avantage absolu. Si le pays n'a aucun avantage absolu, Ricardo propose, avec sa théorie des avantages comparatifs, que celui-ci se spécialise dans la production du bien pour lequel il est le moins inefficace. Pour lui, tout pays a donc un intérêt à participer au commerce international.
Le libre-échange permet de bénéficier de production de masse, donc d'économies d'échelle et d'une baisse des prix. Il favorise la concurrence, les entreprises sont poussées à innover, se moderniser, augmenter leur productivité, investir, être compétitives et à s'orienter vers les secteurs les plus performants. Le libre-échange entraine aussi une diversification de la consommation (consommation de produits étrangers: high-tech, automobile..etc).
Le problème que pose le libre-échange est que l'échange n'est pas forcément équitable entre les pays, la croissance économique générée n'est pas répartie de façon optimale. Pour une allocation optimale des ressources, il est nécessaire que les facteurs de production soient mobiles, or le facteur travail n'est pas mobile et la fermeture d'unités de production entraine du chômage.
D'où l'hypothèse du protectionnisme