L'idéalisme dans les fleurs du mal
Cette prière particulièrement insistante invoque tout d’abord un véritable éloignement à travers la formule « bien loin » formant alors une antithèse avec ses « miasmes morbides » dont l’allitération en « m » semble particulièrement insisté sur la dimension maladive qui règne sur la terre et qui rappelle également le titre de la section c’est-à-dire cette opposition entre le spleen et l’idéal qui n’est pas sans rappeler la valeur alchimique du poème et plus particulièrement cette recherche de purification face à ce qu’on appelle « l’œuvre au noir ». Tout ce que la société peut engendrer comme difficulté à l’existence tel que le matérialisme et tout ce qui relève plus ou moins concrètement d’une déviation de l’esprit relève bien de la métaphore …afficher plus de contenu…
Le reproche que suggère le pronom personnel envers Hermès se réalise dans le pronom « je » à travers la formule alchimique inversée « je changer l’or en fer » vers 9, formule qui se voit confirmer par l’antithèse suivante au vers 10 entre le paradis et l’enfer et mis en relief par l’utilisation de l’enjambement qui vient dresser le portrait dramatique évoquant l’échec du poète. Le vers 11 vient encore préciser la pensé du poète avec la création d’une nouvelle métaphore paradoxale puisque le suaire des nuages renvoie au draps mortuaire mais renvoie ici également à la couleur blanche des nuages qui résident dans le ciel donc on retrouve l’inspiration céleste du poète mais un ciel encombré de nuages et qui le renvoie verticalement vers la terre pour ne pas dire les enfers c’est-à-dire le spleen ou encore la mort inéducable évoqué