Lieu de la salamandre
« Lieu de la salamandre »
Le poeme « Lieu de la salamandre » fait partie du recueil Du mouvement et de l’immobilité de Douve (1953), qui est un premier recueil de poèmes traduisant les préoccupations métaphysiques du poète - Ives Bonnefoy, connu non pas seulement pour ses œuvres littéraires, mais également grâce à sa critique littéraire et la traduction de Shakespeare. Bonnefoy, estimé comme un « poète du lieu et de la présence »[1] cherche à trouver dans le monde qui l’entoure plein de violence et d’angoisse les moyens pour lutter contre la désespérance. La quête permanente menée par le poète se révèle être la quête « du vrai lieu ». [2]
En se penchant sur la structure du poème, il est indisponsable de dire qu’il sagit d’un vers libre, n’obéissant à aucune composition regulière. Meme s’il est impossible d’aperçevoir les rimes, il faut ajouter que certaines marques du vers regulier ont été gardé : la présence de majuscules en début de ligne, ainsi que les enjambements et la ponctuation qui devait être omise.
Parmi les figures de style importantes il faut noter la présence de:
✓ l’allitération: La salamandre surprise s’immobilise; s’accorde aux astres par l’inerte; cœur battre éternel;
✓ l’hyberbole – le premier pas, le plus pur, la seule force;
✓ l’anaphore – que j’aime qui..;
✓ l’allégorie, évoquée dans le texte du poème – Ô ma complice et ma pensée, allégorie | De tout ce qui est pur;
✓ une sorte de la gradation du sens – ressere, s’accorde, attend, retient, tient.
Il est aussi indispensable de souligner l’apparition d’autres procédés stylistiques, tels comme:
• la métaphore – feint la mort, voyais son cœur battre éternel, force de joie, s’accorde aux astres;
• la comparaison – son regard n’était qu’une pierre;
• la personnification – Tel est le premier pas de la conscience dans les pierres;
Le poème