L'ile des esclaves, marivaux
- l’intérêt de l’action (page 5)
- l’intérêt documentaire (page 9)
- l’intérêt psychologique (page 11)
- l’intérêt philosophique (page 14)- la destinée de l’œuvre (page 17).Bonne …afficher plus de contenu…
Scène 4Euphrosine, touchée dans son amour-propre, est révoltée par l’impertinence de sa soubrette. Trivelin, qui promet d'abréger l'épreuve thérapeutique si Iphicrate et Euphrosine reconnaissent la vérité de leurs portraits, lui demande de reconnaître que le sien était fidèle. Elle joue sur les mots, voudrait atténuer l’acidité de la critique, puis finalement convient de la justesse de la satire, effectue un retour sur elle-même. Et l'injure se réduit en louange.
Scène 5Trivelin demande à Arlequin de faire le portrait de son ancien maître. Avec moquerie et sévérité, il évoque quelques extravagances du comportement d'Iphicrate que celui-ci reconnaît volontiers. Trivelin, satisfait, quitte la scène.
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Elle est encore plus décisive, consacre davantage la prise du pouvoir par les esclaves puisqu'ils en ont eu l'idée, et qu'il s'agit cette fois pour les maîtres de subir leur entreprise amoureuse, l’impossibilité de l’amour entre maîtres et esclaves étant constatée. Ici encore, l'épreuve est redoutable : Euphrosine et Iphicrate appartiennent à une société galante où l'amour est indissociable du rang. Leur réaction est significative : dépossédés d'eux-mêmes, ils ne peuvent supporter d'être cette fois les victimes d'un jeu dont ils ont naguère été les acteurs. Ici encore, Euphrosine est la plus exposée : Cléanthis lui impose implacablement la nouvelle donne amoureuse, alors qu'ému par sa détresse comme par celle d'Iphicrate, Arlequin met un terme anticipé à l'épreuve, et précipite le