Lili marleen
Lili Marleen - De Hans Leip
« Devant la caserneQuand le jour s'enfuit,La vieille lanterneSoudain s'allume et luit.C'est dans ce coin-là que le soirOn s'attendait, remplis d'espoirTous deux, Lily Marlène. (bis)Et dans la nuit sombreNos corps enlacésNe faisaient qu'une ombreLorsque je t'embrassais.Nous échangions ingénûmentJoue contre joue bien des sermentsTous deux, Lily Marlène. (bis)Le temps passe viteLorsque l'on est deux !Hélas on se quitteVoici le couvre-feu…Te souviens-tu de nos regretsLorsqu'il fallait nous séparer ?Dis-moi, Lily Marlène ? (bis) | La vieille lanterneS'allume toujoursDevant la caserneLorsque finit le jourMais tout me paraît étrangerAurais-je donc beaucoup changé ?Dis-moi, Lily Marlène. (bis)Cette tendre histoireDe nos chers vingt ansChante en ma mémoireMalgré les jours, les ans.Il me semble entendre ton pasEt je te serre entre mes brasLily… Lily Marlène. (bis) » |
* Présentation :
Lili Marleen est une chanson d’amour allemande dont les paroles sont inspirées du poème écrit en 1915 par le romancier Hans Leip alors mobilisé. Dans sa version originale, elle a été d’abord interprétée par la chanteuse Lale Andersen en 1938. La chanson a été traduite dans plus de 48 langues : les versions les plus populaires ont été chantées en allemand ou en anglais par Marlen Dietrich. La version française est chantée par Suzy Solidor.
Leip était amoureux de deux jeunes filles : Lili, nièce de sa logeuse, et Marleen, infirmière, qu'il a unie en une seule. Consigné à la caserne pour de nombreuses indisciplines, il déprime alors qu'il fait les cent pas en tant que sentinelle. Il écrit alors sur son lit de camp les trois premières strophes. Le texte simple est empreint d'une grande nostalgie évoquant un amour passé d'un amour qui n'est pas là sur toile de fond militaire, ainsi chaque soldat qui l'écoute loin de chez lui et de celle qu'il aime peut plus ou moins s’identifier au personnage de la chanson.