Lilo
Ds les FC, les apartés les plus intéressants sont ceux d’Araminte (« je n’ose à peine le regarder, il me trouble tellement que je ne peux rester…) ← Une parole très particulière : on se parle à soi-même comme pour se délivrer de son angoisse, de ses interrogations, de son trouble (fonction cathartique de la parole ?), mais en même temps ce monologue intérieur - dans la mesure où il s’adresse aussi au lecteur/spectateur – veut dévoiler l’intimité du personnage ← l’usage de l’aparté au théâtre induit donc un type très particulier d’exploration de l’âme humaine : le spectateur est introduit, non pas dans l’inconscient du personnage, mais dans son psychisme, l’idée étant de lire à cœur ouvert les pensées intimes du héros, de nous introduire dans l’intimité d’un personnage à ce moment précis où il est bouleversé par un désir amoureux ququel il ne veut pas céder.
La situation de l’aparté est bien décrite par Yasmina Reza (femme dramaturge) dans L’homme de hasard « Je vous parle en secret ; en secret, je