III. Les limitesa)Des risques liés à la santé Les nanotechnologies prennent beaucoup d'ampleur de nos jours, et leurs pôles d'application ne cessent de croître. L'utilisation de nanomatériaux est appelée à s'étendre de façon importante dans les prochaines années du fait des nouvelles propriétés physiques, chimiques ou biologiques qui sont apportées à cette échelle. Les avancées technologiques permises révolutionnent notre monde, mais il est cependant légitime de se poser des questions quant aux risques encourus et aux conséquences que pourraient engendrer de telles pratiques.Comme toutes activités humaines, les nanotechnologies comportent des risques. En matière de santé, les experts en nanotechnologie n'ont pas de connaissances précises sur la toxicité pour l'homme des nanoparticules, manufacturées ou non. Concernant celles-ci, les risques pour la santé seraient donc importants, quelle que soit la voie de pénétration : voie respiratoire, cutanée, digestive ou par inhalation, les particules ultra-fines pourraient se retrouver directement au contact du cerveau, par cette dernière voie. On les soupçonne entre-autres d'être la cause d'effets inflammatoires. Plusieurs études épidémiologiques ont en effet prouvé par le passé que les nanoparticules de carbone engendraient chez l'animal des granulomes pulmonaires, des fibroses, comme les maladies chroniques qui apparaissent après une inflammation avec formation de cicatrices fibreuses au niveau des poumons, donc des pathologies au niveau des poumons, mais également au niveau cardiaque.Il faut savoir que les nanoparticules sont capables, contrairement aux autres poussières, de passer les barrières biologiques ce qui fait que quand elles viennent à être inhalées, elles se déposent dans les poumons. Elles peuvent donc ensuite passer la barrière pulmonaire et atteindre le sang et la lymphe (sang dépourvu de globules rouges) grâce aux alvéoles pour enfin s'étendre à l'ensemble de l'organisme (foie, cœur, rate, etc.. ) C'est ce