Limites des OST
Celles-ci se trouvent au niveau social :
En effet, avec le salaire comme seule motivation et des conditions de travail très difficiles, les salariés se démotivent et ne trouvent plus de plaisirs à travailler. Le salaire peut aussi créer des conflits entre ouvriers car chacun veut produire plus pour gagner plus. On est dans un système méritocratique où l’on gagne selon ce qu’on mérite. Ces conflits peuvent notamment se retrouver entre les ouvriers et la hiérarchie dû à l’oppression très importante des contremaîtres sur les ouvriers mais aussi à la non-participation aux décisions de conceptions ou administratives. Ce qui les rend comme de simples exécutants de tâches. Les missions confiées aux ouvriers ne sont donc pas enrichissantes au niveau professionnel avec des tâches abêtissantes, d’après Taylor « l’ouvrier n’est pas là pour penser mais pour exécuter des gestes calculés ». Cette phrase résume toute la vision de l’ouvrier et de l’organisation d’autrefois. Tout cela va provoquer une augmentation importante des absentéismes et beaucoup de rotations de personnels. On constate aussi des accidents de travail plus fréquents dû à un travail répétitif et assez complexe entrainant de nombreuses blessures. Tout cela va entrainer une grande déficience et surtout une production de qualité médiocre voire mauvaise.
Les limites se trouvent également au niveau économique et sociétal :
Les goûts des consommateurs se diversifient. Ils recherchent des produits plus personnalisés et surtout de bonne qualité. Or l’O.S.T. consiste à fabriquer des produits standardisés ce qui envoie à l’incapacité de répondre à une diversification de la production. De plus, ils sont de plus en plus infidèles tandis que la concurrence s’intensifie. En raison de cette concurrence accrue, notamment avec l’arrivée d’entreprises asiatiques, celles des pays développés ont dû changer pour s’adapter