Limites du modèle « stakeholder » phénomène illustré par les scandales tels que le crédit lyonnais (france) et philipp holzmann (allemagne) • opacité des systèmes de décision • concentration du pouvoir de décision •
Dans ce modèle, les marchés financiers sont peu développés et le capital des firmes est souvent contrôlé par des actionnaires puissants qui en détiennent une part significative, seuls ou à plusieurs à travers des blocs de contrôle. Ce sont des actionnaires puissants qui protègent les équipes dirigeantes des menaces de prises de contrôle hostiles.
Mais d’autres parties prenantes exercent également un contrôle sur les dirigeants, comme les banques, syndicat, clients et pouvoirs publics. Les dirigeants doivent en donc en permanence chercher à ménager les intérêts de ces différentes parties. Ce modèle prend en compte l’intérêt de tous ceux qui participent à l’entreprise et permet de prévenir les comportements opportunistes de certains partenaires. L’entreprise doit en effet satisfaire ces détenteurs d’enjeux au sens littéral.
Il s’agit de tous les acteurs qui sont engagés contractuellement avec l’entreprise : celle-ci a besoin d’eux et ils entendent tirer de leur engagement une rémunération ou une rente. Les stakeholders sont des acteurs nécessaires à la création de valeur ; il faut donc négocier avec chacun d’eux son apport et sa rémunération. Les stakeholders englobent les travailleurs.
Cela favorise la confiance et la coopération des salariés ce qui permet de réduire les coût d’agence et les situations de passager clandestin(10) même s’il est vrai que leur situation peut être ambiguë. Leur intérêt est que l’entreprise se développe puisque c’est ainsi qu’ils peuvent préserver leur emploi, maintenir et accroître leur rémunération, conduire un parcours professionnel.
Cet intérêt peut converger avec celui des actionnaires, dans la