Limites du pib
-Le PIB ne tient pas compte de l'auto-production (ou auto-consommation), c'est-à-dire les richesses produites et consommées au sein-même des ménages : par exemple les fruits d’un verger qui sont auto-consommés, ou la production domestique (activités domestiques des femmes au foyer par exemple). - Les activités de l’économie informelle comme Le travail au noir est mal mesuré, et sa valeur ajoutée est estimée et incluse dans le PIB.
-Les activités non-marchandes comme le bénévolat, est mal mesuré (la valeur ajoutée étant comptabilisée essentiellement à partir des coûts de personnel, lesquels sont par nature insignifiants dans les activités bénévoles)
-il ne tient pas compte de la valeur estimée des actifs et passifs (le patrimoine) publics et privés ; il ne mesure donc pas les externalités positives ou négatives qui font évoluer cette valeur et qui contribuent donc à un gain ou à une perte de moyens. Par exemple, il ne prend pas en compte les ressources naturelles ou minières du pays. Dans le cas d'une production polluante, suivie d'un processus de dépollution, on comptabilise deux productions, pour un résultat global nul.
-le PIB ne comptabilise les destructions d'actifs (maisons, routes…) par exemple dans le cas d'une catastrophe naturelle (ouragan, tremblement de terre), qu'indirectement, à la hauteur de l'impact sur la production (donc moins que la perte nette des actifs). En revanche, le PIB prend en compte les reconstructions qui font suite à la catastrophe (souvent financées par des aides nationales ou internationales). Considérer cette prise en compte comme un défaut est discutable : la capacité à faire face à une catastrophe naturelle constitue bien une richesse économique, qu'il semble donc normal de comptabiliser (au même titre que la santé par exemple).
-Un pays qui investit à l'étranger (le Japon) tend à diminuer son propre PIB pour augmenter celui du pays débiteur (les États-Unis) ; inversement un pays exportateur net (le