Limites du travail
Le travail permet donc de s’épanouir et de se sentir heureux comme le précise cette citation tirée de l’essai sur le travail que j’ai analysé : « Les Français associent le travail à leur bonheur de vivre. »
Il est vrai que le travail est un bien précieux pour nous, il permet de réaliser nos rêves et d’entreprendre nos projets. Sous cette forme, il est clair que le travail ne nous apporte que du bénéfice. Mais soyons un peu critique et posons-nous la question pour savoir si le travail ne possède aucun inconvénient.
Après l’analyse de cet essai sur le travail, mon avis a totalement changé. Nous ne travaillons pas pour être heureux, mais il est lié au fait que nous ayons des besoins. L’homme transforme sa nature en fonction de ses besoins. Qui d’entre nous continuerais à travailler s’il possédait tous les biens nécessaires à son bonheur ? Sans doute personne… Reconnaissons-le : il n'est pas toujours agréable d'avoir à effectuer sa tâche quotidienne à des heures déterminées, selon un programme fixé à l'avance, et de la répéter quotidiennement d'une façon souvent monotone. Ajoutons que souvent encore ces travaux sont durs, pénibles par eux-mêmes. Le travail manuel peut être encore très fatiguant par l'attention constante et minutieuse qu'il exige dans l'accomplissement de certaines tâches. Le travail semble donc être une contrainte.
Il arrive que le travail se vide de son sens, il arrive que des hommes et des femmes, qui ont démontré leur attachement à leur travail, en viennent à perdre l’estime de soi. Les moqueries, brimades, les objectifs surdimensionnés, l’absence de dialogue, le manque de perspectives fabriquent un ensemble dangereux pour la santé. Il arrive qu’une conscience professionnelle trop poussée, le « perfectionnisme », le désir de servir et de plaire, conduisent à un épuisement, prélude à la dépression. Il se pourrait même que le stress au travail mette le