L'incipit de la bete humaine de zola
C’est donc un narrateur omniscient car le récit est écrit à la troisième personne du singulier : « il » l-21,22,23,30,34,38. On sait également que le narrateur utilise le registre de langue courant : « Pendant un instant, Roubaud s’intéressa, comparant, songeant à sa gare du Havre. ».De plus, cet incipit accroche et séduit le lecteur. L’attention et la curiosité du lecteur est stimulée par l’imprévisibilité du récit. On sait que le récit se passe dans une gare mais nous n’avons aucune idée de ce qu’il va se passer. Des trains arrivent en gare va-t-il se passer quelque chose avec un train ? On n’entre pas d’emblée dans l’intrigue, le narrateur nous décrit juste une …afficher plus de contenu…
On apprend que l’intrigue se déroule dans une gare , on retrouve le champ lexical ferroviaire : « gare »l-7 , « doubles voies »l-16, « wagons » l-19, « rails »l-20, « trains »l-23 , « quais »l-23 , « machines tender »l-24 , « machines d’express »l-24,25. L’histoire se déroule en février, à la ligne 9, le narrateur dit : « un ciel gris du milieu de février ».Enfin, l’incipit nous plonge immédiatement dans l’histoire en présentant une scène qui va éclairer certains aspects de l’intrigue. En effet, le narrateur nous décrit la scène avec une extrême précision pour nous transporter pleinement dans l’histoire. On peut supposer que l’histoire se déroulera au milieu d’une gare ou que la majeure partie de l’histoire sera en lien avec le monde ferroviaire : « l’arrivée d’un train de Mantes avait animé les