L’industrialisation et l’accélération des transformations économiques et sociales en France
Il y a peu de transports en commun (17 compagnies d’omnibus tirés par des chevaux qui ne circulent que dans les rues les plus fréquentées).● Les axes secondaires sont encombrés par des charrettes et des brouettes à bras. On passe difficilement, même à pied, entre les marchandises, les gravats, les planches branlantes. Il faut éviter les pot de chambres vidés à la volée… et les voleurs à la tire. ● Il n’y a presque pas de trottoirs, les principales avenues et les principaux carrefours commencent à peine à s’équiper de l’éclairage au gaz. ● L’eau potable est un problème : il n’y a que 705km de canalisations en 1852 et l’eau n’est presque pas distribuée vers les maisons particulières. Les Parisiens s’approvisionnent aux fontaines publiques, le métier de porteur d’eau est florissant. Il n’y pas assez de réservoirs : la plus grande partie de la consommation vient de l’eau de la Seine, avec tous …afficher plus de contenu…
Leurs salaires sont faibles et dans les années 1860, le temps de travail a tendance à augmenter sans que les salaires augmentent (pour les mineurs par exemple). Les femmes sont moins payées . Elles sont nombreuses dans les ateliers des canuts. Les enfants travaillent aussi (dès 8 ans = voir les Contemplations de