Linguistique et sémiologie
I. Le signe
- Pour Peirce, le signe peut être un objet d’expérience interne ou externe à l’esprit de l’interprète. Cette précision est utile pour comprendre que l’esprit est producteur de signes.
Indice : Signe volontaire
Signal : Volontaire, intentionnalité de l’émetteur
- La sémiologie affirme qu'il existe plusieurs sortes de signes. On distingue ainsi les signes analogiques et les signes digitaux.
Un signe analogique ressemble à son signifié. Il y a quelque chose dans la forme du signifiant qui est semblable au signifié: une analogie. Ex : petit bonhomme vert ou rouge pour traverser.
Un signe digital, au contraire, ne ressemble pas à son signifié: la forme du mot "pomme" ne ressemble pas à une pomme. C'est la convention, c'est-à-dire une règle sociale, qui nous force à admettre que les lettres P.O.M.M.E. désignent le signifié : le fruit.
II. Le signe linguistique
- Arbitraire du signe saussurien
Pour F. de Saussure le signe est composé de comme : L'image acoustique (signifiant) et le concept (signifié). Cette union est arbitraire, c’est a dire qu’i n’y a aucun rapport entre les deux éléments.
- Contradiction : onomatopée --- Une onomatopée est une catégorie d'interjection émise pour simuler un bruit particulier associé à un être, un animal ou un objet, par l'imitation des sons que ceux-ci produisent.
- André Martinet : double articulation du langage
Le langage humain se singularise par le phénomène de la double articulation.
Nous utilisons, d'une part, des unités significatives : Les monèmes qui ont une forme et un sens (un signifiant et un signifié), d'autre part des unités distinctives : Les phonèmes. Ces unités n'ont pas de sens mais ont pour fonction de distinguer les monèmes entre eux.
P /S/Y/C/H/O/S/O/C/I/O/L/O/G/ I/ E : 14 phonèmes 3 morphèmes
III. Roland Barthes
- La linguistique est une partie de la sémiologie La dénotation : ce à quoi le signe