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La crise et la libéralisation de la parole islamophobe ont joué un rôle certain.
L’intolérance à l’égard des musulmans progresse. La preuve avec le rapport annuel de la Commission nationale consultative des droits de l’Homme (CNCDH). Pour la troisième année consécutive, les actes et menaces anti-musulmans progressent (226 faits en 2013 soit +11,3 points par rapport à 2012). Des chiffres qui ne reflètent pas l’ampleur des actes racistes que subissent au quotidien les musulmans, car peu de personnes portent plainte, la démarche est difficile et qu’elles ne sont pas toujours bien reçues dans les commissariats.La parole raciste s'est banalisée l'an dernier, notamment à l'égard des musulmans.Sur le long terme, le racisme en France diminue, le temps des ratonnades est révolu, mais le racisme qui se développe aujourd'hui est plus sournois et il n'est plus réservé qu'aux franges extrêmes, il pénètre toutes les couches de la société.Les agressions revêtent différentes formes :
Les femmes se font arracher leur voile dans la rue, les hommes barbus sont l’objet d’insultes. Il y a aussi des gestes menaçants, de courriers injurieux ou des inscriptions insultantes sur les murs.
L' Île-de-France, étant l'une des régions les plus touchées par ces incidents, ces résultats révèlent un refus croissant de l'autre différent mais dévoilent aussi une défiance vis-à-vis d'un antiracisme perçu comme censeur.
Des boucs émissaires en période de crise:
Les musulmans de France subissent une double discrimination, à la fois ethnique et religieuse, Ils sont devenus les boucs émissaires de la société, notamment en raison de la crise, plus le taux de chômage augmente ,plus les immigrés dont beaucoup sont musulmans sont stigmatisés et sont accusés de bénéficier de l’assistanat et de coûter cher à la société. Le mot envahissement revient également souvent dans ces discours. Les musulmans français seraient aussi les