LIPPARD Lucy R., Le Pop Art, Thames & Hudson,
1966, Londres, 215 p.

Le Pop Art anglais désigne un groupe d’artistes qui se manifeste à partir de la fin des années 50. Son identité se construit à partir d’un cercle intellectual, l’Independent Group, qui est constitué des peintres Eduardo
Paolozzi et Richard Hamilton, des architectes Alison et Peter Smithson, du critique d’art Lawrence Alloway, l’IG a surtout focalize sa recherche théorique sur la technologie, d’où la référence récurrente du Pop Art anglais à la science-fiction. Le Pop Art anglais, le Pop Art américain désigne une tendance née d’initiatives individuelles. Le terme
Pop Art a été inventé par Lawrence Alloway à la fin des années 50, ce terme indique que l’art s’appui sur la culture populaire de son temps, en se servant du pouvoir des images. Mais, si le Pop Art cite une culture propre à la société de consommation, c’est sur le mode de l’ironie, comme le donne à entendre la définition du peintre anglais Hamilton de sa production artistique : « Populaire, éphémère, jetable, bon marché, produit en masse, spirituel, sexy, plein d’astuces, fascinant et qui rapporte gros. » La tendance Pop prend dès le début des années 60 jusqu’aux années
70 une dimension pluridisciplinaire et internationale qui se developpe principalement dans le design italien (le célèbre fauteuil Sacco de Piero Gatti) et les architectures utopiques du groupe Archigram (Walking City imaginée par Ron Herron en 1964) issues de l’univers de la science fiction. Cet ouvrage se compose de plusieurs études, dues à différents collaborateur comme Lawrence Alloway (un critique d’art anglais, connu notamment pour avoir popularisé le terme pop art), Nancy Marmer (une écrivaine, critique d’art et éditeur. Connue pour être une des critiques qui a fait très tôt des recherches sur l’art modern en
Californie.) puis de Nicolas Calas (un poète et critique d’art. Calas est l’un des tout premiers surréaliste à arriver à New York en