Mars/avril 2006
Pierre Barjonet

Recueil (non exhaustif) des principales « craintes sociétales » et divers freins à l’inscription d’enfants & jeunes en centres de vacances, en France

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Les freins suivants correspondent à des observations constatées durant cette dernière décennie par les médias français, les fédérations associatives oeuvrant au sein de l’éducation populaire (U.N.A.T., J.P.A., U.F.C.V., Ligue de l’Enseignement), nos partenaires organisateurs, nombre d’éducateurs et de directeurs de centres de vacances eux-mêmes enseignants ainsi que par le Service Vacances Jeunes de l’APAS.

Nous ne possédons pas d’éléments quantifiés hormis les statistiques d’occupation mais lorsque des enquêtes ont pu être réalisées (JPA, UNAT, Temps Jeunes, Jeunesse & Sports, etc.) et parfois relayées par les grands médias, certains de ces constats ont été identifiés comme autant de facteurs contrariant plus ou moins sérieusement le départ « en colo ».

Il est clair, que ces considérations sont globales et « additionnelles », sans qu’on puisse non plus établir avec certitude de hiérarchisation des causes négatives. Les saisons et périodes de départ ainsi que les tranches d’âges jouent un rôle déterminant qu’il conviendrait de prendre en compte : le départ, par exemple, des adolescents ne fonctionne pas sur le même mode que celui des enfants, sans parler des intérêts également différents selon les sexes, etc.

1. Quelques statistiques nationales :

Les « colonies de vacances sont passées de plus de deux millions de mineurs au début des années 1980 à un peu plus d’un million en 2004. Au plan national, le Ministère de la Jeunesse & Sports a établi « qu’à partir de 1995, le nombre de mineurs accueillis n’a cessé de diminuer constamment et ce, quelle que soit la tranche d’âge concernée. Chez les tout petits de 4/6 ans, la perte est de - 42.9% de 1995 à 2002, soit une baisse de presque 7.7% par an, contre respectivement - 4.09% et - 3.08% par