Litt
est née en Ile-de-France pendant la deuxième moitié du XIIème siècle ; elle se répand rapidement au nord de la Loire et s’impose en Europe jusqu’au milieu du XVIe siècle, lorsque se développe l'architecture classique, sous l'influence de la Renaissance italienne. Le mot « gothique » est utilisé pour désigner cette architecture a posteriori, dans une acception péjorative. L'art gothique était l'art des Goths, en fait des « barbares » qui auraient oublié les techniques et les canons romains. Certains historiens de l'art réfutent aujourd'hui ce jugement et montrent que l'architecture gothique n'est pas en rupture avec l'architecture romane. Les éléments caractéristiques de l’art gothique sont : l’arc boutant qui est un pilier formé d'un arc en maçonnerie qui contre-bute la poussée latérale des voûtes en croisées d'ogives et les achemine vers le pilier de culée. Il reprend la fonction des contreforts de l'architecture romaine ; puis, l’arc brisé dont la courbe inférieure est formée à partir de deux demis-arcs symétriques qui s'appuient l'un sur l'autre ; la culée: contrefort élevé et massif qui redirige les poussées des arcs boutants vers le sol ; le pinacle - un petit clocheton en plomb de forme pyramidale de base polygonale (ou simplement une flèche ou pointe) il sert également à alourdir les arcs boutants pour éviter que ceux-ci ne se déportent ; le triforium - galerie voûtée ouverte sur l’intérieur, est aménagée latéralement au dessus des bas côtés de la nef d’une grande église; et les vitraux.
Michelet voit ce style comme un . Même si la structure de ce style se repose sur le calcul rigoureux des nombres, on peut y trouver une certaine liberté des artistes, ce qui rend peut-être la beauté du style. L’auteur met en valeur surtout l’empreinte personnelle des artistes que la forme géométrique caractéristique du style, qui aurait été banale sans la marque de la personnalité des artistes. Il met en discussion aussi l’apport de