LITTERATURE COMPAREE 2
MODALITES DE CONTROLE
Exposé/Dossier de 5 à 7 pages
LE ROMAN D’AVENTURE LIBERTAIRE
Aventure : emprunté au latin vulgaire « adventura » qui veut dire « ce qui doit arriver », pluriel neutre (substantivé et compris comme féminin singulier) du participe futur de « advenire » qui veut dire « arriver, se produire ».
L’aventure arrive avec la littérature du moyen-âge, comme avec Chrétien de Troyes :
Perceval ou le conte du Graal
Erec et Enide
L’aventure et la chevalerie vont ensemble dans ces romans. Le chevalier part à l’aventure. On appelle aussi ces romans des romans courtois. Le conte d’aventure est « une très belle conjointure », il faut chercher les aventures.
La chanson de Roland
Là, cela se revendique comme authenticité historique.
Dans le roman courtois, les aventures sont une épreuve pour le chevalier et lui soit être à la hauteur de ces aventures et doit présenter des valeurs (être généreux, valeureux, religieux…). Il faut trouver les aventures et c’est la Providence/Dieu qui fait venir les épreuves. C’est comme cela que l’aventure vient au chevalier.
Amour et Providence : « Les voies de Dieu et l’aventure se sont tellement rapprochées qu’elles se confondent dans la « providence », qui met sur le même plan le cheminement du chevalier vers la purification et les actes accomplis en vue de rétablir un ordre agréable à bien et qui a été troublé », L’aventure chevaleresque. Idéal et réalité dans le roman courtois, Köhlec.
Miguel de Cervantès, Don Quichotte (1605-1615). On a un chevalier qui s’est trompé d’époque et de réalité. Il y a des réflexions sur l’idée d’aventure dans ce roman. Le héros est caractérisé comme « fou » car il veut partir à l’aventure comme elle est décrite dans les romans. Il a lu dans une province retranchée et s’est nourri de romans d’aventures, succédant aux romans arthuriens. Don Quichotte se prend pour un chevalier comme ils sont décrits dans les romans. Il s’engouffre dans son imaginaire. Il dupe une