Litterature xix
Le romantisme nourrit toute la première moitié du xixe siècle Le romantisme nourrit toute la première moitié du xixe siècle et pour la poésie plus précisément les années 1820- 1850
La poésie classique française se caractérise par un vers tétramétrique avec une césure médiane : 3/3//3/3, avec des variantes 4/2 et 2/4. Elle se caractérise également par l'emploi de mots nobles, depériphrases et de lieux communs mythologiques particuliers
Cette école, qui renouvelle la littérature française au début du XIXe siècle, réclame le droit à l’expression de soi-même, de ses sentiments et de ses émotions, à l’encontre du classicisme pour qui “le moi est haïssable” (Blaise Pascal). Pourtant, loin de se replier sur eux-mêmes, ses repré- sentants les plus importants prendront part à la vie politique, aux côtés des forces libérales, car ils sont animés d’une profonde foi dans le progrès de l’humanité.
En réaction contre l'effusion égocentrique du romantisme, un mouvement se fait jour: le Parnasse, qui veut recentrer la poésie sur le travail formel du poète et développe une théorie de « l'art pour l'art » Les tenants de cette nouvelle école préconisent que la poésie doit rester inutile, position qu’ils résument par la formule “l’art pour l’art.”
Charles Baudelaire (1821 – 1867) est l'un des poètes majeurs du xixe siècle. Associant le souci formel des poèmes courts (ou plutôt courts) et le réalisme (Une charogne – Tableaux parisiens…) à l'expression d'une angoisse existentielle partagée entre le Spleen et l'Idéal (Harmonie du soir – La cloche fêlée – La Mort des pauvres, il a su réussir une « alchimie poétique » exemplaire en extrayant Les Fleurs du mal dans son recueil publié en 1857 (condamné partiellement pour outrage aux bonnes mœurs) qui contient ce vers révélateur : « Tu m'as donné ta boue et j'en ai fait de l'or ». Poète du monde réel et de la beauté, du bonheur et de la souffrance, de la morbidité et du péché, il a en grande partie fondé le type du poète