Littoral
Le littoral, espace restreint et menacé
L'urbanisation non contrôlée du littoral
L'aménagement volontaire intensif : les missions interministérielles
La maîtrise foncière : le Conservatoire du littoral
Une politique de protection : la directive « littoral »
Un équilibre protection-développement : la loi « littoral »
L'application de la loi « Littoral » : un manque de volonté
«On reste médusé devant le paradoxe de ces millions de touristes qui fuient leur ville parce qu’elle est surpeuplée, bruyante, polluée et qui viennent chercher dans telle ou telle station leurs deux semaines parfois au moins aussi surpeuplées, embouteillées, bruyantes et polluées, la seule différence étant qu’il faut payer -et généralement fort cher- pour ce privilège .On va sur la côte pour «changer d’air» et on y reconstitue la ville avec ses immeubles, ses autoroutes, ses foules, ses stress. Il faut vivre avec son temps, disent les promoteurs »( BAVOUX J. J, 1997.- les littoraux français, Paris, Armand Colin édit., p.160 ) .
(…) Les touristes s’y pressent. Les résidants s’y multiplient. Les peintres et autres artistes ne s’en lassent jamais. La contemplation de la mer apporte à la fois l’angoisse et la paix, la peur des catastrophes possibles et la vie apaisante d’une grande étendue parfaitement plane et douce comme la vie. La plage qui appelle le jeu, la nudité, la liberté, est devenue le lieu de bonheur par excellence (…) » (FREMONT A., .- Aimez-vous la géographie?, Paris, Flammarion édit., 358 p., p. 120)
«-Les français en vacances occupent-ils leur temps de la même façon qu’il y a dix ans ?
-Là encore, beaucoup fantasment leurs vacances. Ils se voudraient hyperactifs, projettent un planning hyper serré d’activités sportives ou culturelles. Mais ces envies se heurtent aux contraintes de la vie quotidienne. Ne plus bronze idiot ? Quand on examine les pratiques des français qui vont à la mer–près de la moitié des vacanciers-, ils n’ont pas d’autres