Littérature au loyen âge
Au Moyen-Âge, l’évolution de la littérature est considérable même si le lectorat est rare car pour la plupart illettré. Néanmoins, la population des villages du Moyen-Âge aimait écouter les récits car la littérature à cette époque est avant tout de tradition orale (troubadour). Les ouvrages étaient réservés à une petite élite comme les moines copistes ou les grands seigneurs féodaux. Les récits et aventure comptés dans ces livres étaient influencés du contexte politique et social de l’époque avec notamment l’avènement de Hugues Capet en 987 qui donne suite à « La chanson de Roland » en 1070, la deuxième croisade à Jérusalem en 1147 conduit a l’élaboration de « Tristan de Thomas » en 1150 et le règne de Philippe Auguste de 1180 à 1223 mène à la création du roman de Tristan de Béroul en 1170. Evolution de la langue, évolution de la littérature. Avant le XI ème siècle, la langue littéraire était le latin et n'était pratiquée que par les clercs ( hommes lettrés qui faisaient partie du corps ecclésiastique mais qui n'étaient ni prêtres ni moines ) et s'adressait essentiellement aux grands seigneurs féodaux. A partir du XIème siècle, le public s'élargit : la bourgeoisie des villes prend de plus en plus d'importance et veut accéder à la littérature. Par ailleurs, le nombre des auteurs et des conteurs se multiplie grâce à l'usage de la langue vulgaire. La langue d'oc (oc signifie oui au sud de la France) et la langue d'oïl( oïl signifie oui au nord de la France) commencent à s'imposer en poésie. Les dialectes ( ou langue vernaculaire) tels le picard, le normand, le francien, sont eux aussi au service de la tradition écrite. Au XIIème siècle,les textes de l'antiquité latine sont traduits en roman, langue vulgaire commune à tous les laïcs. Le terme "roman" désignera ensuite toute production littéraire écrite dans cette langue. Les récits les plus anciens sont les chansons de geste ( du latin gesta : qui signifie faire ), récits qui