Littérature
Les procédés poétiques permettant de décrire des sentiments 1) Le rythme des phrases La variation du rythme des phrases peut créer différentes impressions: Un rythme binaire produit une impression de stabilité, d’équilibre, ou a au contraire un caractère tranchant: «Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée.» Le rythme ternaire produit inversement une impression d’instabilité, de malaise, ou au contraire de majesté dans certains poèmes. Ce rythme omniprésent dans le premier chapitre du Dernier jour d’un condamné, et dans les chapitres suivants, donne de l’élan au texte, et convient bien à l’expression du malaise du condamné. 2) Des Images : a) La comparaison : Pour décrire un sentiment, il est parfois difficile de le caractériser, c’est pourquoi l’on a parfois recours à la comparaison. Comparer, c’est mettre en rapport deux choses (deux personnes, une chose et une personne, deux idées...) et insister sur leurs ressemblances ou leurs différences, leur égalité ou leur inégalité (infériorité ou supériorité). Cette mise en relation se fait grâce à des moyens lexicaux ou grammaticaux : -mots comme: ressembler à, semblable à, pareil à, tel… -propositions juxtaposées: Plus j’y pense, et plus cela m’effraie. -le comparatif et le superlatif: plus effrayant que, le plus effrayant. -le complément circonstanciel de comparaison: «elle est toujours là, cette pensée infernale, comme un sceptre de plomb à mes côtés». Il peut être introduit par des locutions prépositives: à la manière de, à la façon de, en comparaison de; des locutions conjonctives: ainsi que, de même que, la conjonction: comme. b) La métaphore : La métaphore est une figure de style qui consiste à souligner une analogie (des points communs) entre deux réalités dont les ressemblances ne sont pas toujours évidentes à saisir. Le comparé et le comparant sont identifiés l’un à l’autre, sans outil de comparaison